Passage de la théorie à la pratique ! Il me faut plusieurs jours et souvent sous la pluie pour faire le premier trou: 1.2 m sur 1.5 m et 60 cm de profondeur. J’ai mis de coté les premiers 10 cm d’épaisseur qui me paraissent de bonne qualité car ils contiennent l’humus formés par le BRF et le paillage. Puis je tombe très vite sur une terre de remblais bien compacte et remplie de cailloux. Je comprends la difficulté des racines à percer cette couche. Sous cette couche, je trouve la terre originale avec des marnes qu’il faut attaquer cm par cm à coup de bêche. Quand j’arrive aux 60 cm de profondeur, j’essaie d’ameublir à la grelinette le plus profond possible. Arrive enfin le moment de placer au fond du trou les morceaux de bois les plus pourris que je puisse trouver… J’en profite pour récolter toutes les coupes qui trainent depuis des années au fond du jardin et que je n’osais même pas mettre dans la cheminée.
Puis je comble les interstices entre les rondins par du BRF. Il m’en faut 3 brouettes pleines avant d’avoir une surface à peu près plane. J’ai maintenant une première couche pur carbone !
Passage à l’azote. Je comble le trou jusqu’en surface avec de la tonte d’herbe fraiche. En plus ça tombe bien, la prairie avait besoin d’un petit entretien avant l’hiver ! A la nuit tombée, je mouille bien le contenu du trou et couvre avec des feuilles pour que la magie opère !
Fifi le bio-trouilloteur