21 novembre 2017
Les 20 plants de Batavia plantés cet automne supportent sans problème les températures négatives du petit matin.
21 novembre 2017
Les 20 plants de Batavia plantés cet automne supportent sans problème les températures négatives du petit matin.
21 novembre 2017
La température au centre du compost a encore grimpé… 64ºC !
1 semaine après le retournement du compost et son départ en exothermique, il semble qu’il ait atteint aujourd’hui son maximum de température : 47ºC. Combien de temps va t-il tenir cette température, c’est la question que je me pose…
Voici les nouvelles chabitantes de la Ventarelle…
J’ai aujourd’hui 5 composteurs dans le jardin: 1 de compost ménager que je suis en train de vider, 1 de tout venant qui accueille ce que je ramasse à droite et à gauche surtout les lendemains de mistral et 3 de feuilles que je remplis à cette saison avec les feuilles de l’érable, des peupliers et bientôt mûrier platane, puis platane et enfin cerisier. Il n’est pas toujours facile de savoir si le compost est en train de se faire ou s’il est bloqué par manque d’humidité ou de matière verte. J’ai donc acheté pour une dizaine d’euros ce beau thermomètre qui me renseigne sur l’activité thermique de mon compost… Je me suis donc aperçu qu’un seul était en activité et je vais faire en sorte de redémarrer les autres en les complétant de ce qui leur manque. Je vais aussi tester si la consoude est un aussi bon activateur de compost qu’on le dit… À suivre donc !
Belle face avant colorée du thermomètre à compost
La pile de compost de tout venant . 40°C au cœur pour une température extérieure de 6°C.
J’ai eu cette année de très mauvais résultats sur les tomates installées sur 2 des 3 planches dédiées à cette culture. En revanche, les résultats obtenus sur la 3ème planche ont été meilleurs que d’habitude. L’itinéraire choisi étant à priori le même, les différences dans les résultats ont été un mystère pour moi jusqu’à ce jour où je décide de faire une analyse un peu plus approfondie du sol.
L’itinéraire que j’avais choisi pour ces 3 planches commençait à l’automne 2016 par une fumure de quelques cm recouverte de foin. Les plants de tomate avaient ensuite été mis en place en mai 2017 avec le choix de ne pas travailler le sol et de mettre les racines de leurs plants à 20 cm sous la surface. Puis je finissais par un bon arrosage et l’espoir que le sol vivant allait faire le reste.
Dès juin 2017, je m’alarmais de l’aspect chétif de mes plants dans les potagers centre et nord alors qu’au potager sud, le même itinéraire me donnait des plants magnifiques avec la promesse d’une belle récolte. La mise en route d’un goutte à goutte à chaque plant ne résolut pas le problème. Et en pleine canicule du mois d’août 2017, je me désespérais de n’avoir aucun espoir de récolte alors que le potager sud produisait en plein. Mais d’où pouvait bien provenir cette différence cruelle de fertilité ?
Quand j’analyse un sol, je le fais avec la grelinette et je me base sur l’observation de 4 caractéristiques simples :
Je me lance donc aujourd’hui dans l’analyse des planches ingrates. L’enfoncement vertical de la grelinette n’oppose aucune résistance. Je ne suis pas étonné car ce terrain, jusqu’à là régulièrement travaillé à la grelinette, a changé de structure en quelques années, passant de l’état de sol mort impénétrable à un sol aéré sur une profondeur de 20 à 30 cm. Par contre, le rabattement des manches de la grelinette me fait entendre le bruit caractéristique des racines de chiendent qui cèdent. Un peu plus loin, le mal empire au point de tordre une pointe de la grelinette. Ce n’est plus du chiendent mais une belle racine d’environ 1 cm de diamètre. En tirant dessus, je me retrouve au pied d’une vigne plantée il y a 2 ans à 1 m de là…
Le premier constat me paraît clair : ne pas travailler le sol avant de planter les tomates m’a fait passer à coté d’un nettoyage racinaire indispensable que je pratiquais pourtant régulièrement. La 3ème planche, très productive, est beaucoup moins attaquée par le chiendent et il n’y a pas de vigne à proximité. Mais pourquoi y aurait-il moins de chiendent ? Parce que j’y ai fait de la pomme de terre et que c’est un excellent moyen pour lutter contre le chiendent. Pas forcément la pomme de terre elle-même mais sa récolte impose encore de bien triturer la terre et d’enlever toutes les racines parasites. CQFD.
Mais ce n’est pas tout. A genoux sur ma planche, je décortique les mottes soulevées par la grelinette et observe ce que la terre comporte comme humus. Et je vois clairement des strates de matière organique constituée de foin et de fumier restées en surface et bien séparées de l’argile du sol. La sécheresse qui s’est installée depuis le printemps 2017 a figé les couches dans leur état initial et la vie du sol a reflué dans les profondeurs, empêchant la formation du complexe argilo humique. Là encore, le choix de ne pas travailler le sol n’a pas été le bon car les conditions n’ont pas permis à la nature de faire son travail. Mais pourquoi donc cela a t-il si bien marché dans la troisième planche ? Et je me souviens d’y avoir vidé au printemps 2017 tout le contenu de la piscine, sans son chlore depuis longtemps évaporé, ce qui a installé une humidité durable et permis de lancer le processus naturel de trituration.
Voilà, une fois de plus une expérience potagère me rappelle que le bon sens ne saurait être remplacé par un mode de culture « à la mode » ! Je continuerai donc à travailler (un peu) mon sol à la grelinette pour réduire la concurrence racinaire et aider au mélange sol-humus…
Fifi le jardinier
Après un long suspense, les fleurs d’Ipomée de la véranda sont de retour et plus belles que jamais…
Ce matin, entre 0 et 1ºC au thermomètre. Le chauffage est en route. C’est la fin des plants de tomates au potager centre. Elles ont très peu produit cette année et je décide de donner un coup de fouet (ou un gros coup de pouce) à la vie du sol… Je couvre le sol de la planche du fond d’une couche de 10 cm de fumier. Les 2 planches du premier plan sont plantées de bulbilles d’oignon paille et rouge. Et il reste un petit bouquet d’épinards semés cet été.
Mettre des plants de consoude au pied des fruitiers présente beaucoup d’avantages. Paillage, désherbant, amendement, attrait des insectes pollinisateurs…